Pourquoi le libre-penseur & auteur Léonce Bert s'en prend aux Éditions la DOXA de Nadia Orig
- Written & published by Léonce Bert
- 25 août 2017
- 6 min de lecture
Dernière mise à jour : 5 oct. 2020

Depuis le 24 août un article sur une maison d’édition, pour qui j’ai des « reproches » (LA DOXA EDITION), publié sur mon blog, circule sur les réseaux sociaux, et il a été repris par plusieurs facebookien....
Je n'ai pas publié cet article par méchanceté, ni pour faire le buzz...mais tout simplement pour défendre mes droits...
Je fais donc ce nouvel article pour situer mes lecteurs et ceux et celles qui me suivent, à savoir, quelles sont les véritables raisons qui m’ont poussé à éclater ma « colère » vis-à-vis de mon éditrice.
Je suis en colère, en colère car on veut me prendre ma misère…et c’est une sœur gabonaise qui me renvoie cette colère.
Je ne fais rien pour la gloire, ni pour la foire…je dois tout ce que je suis, aux petites voix qui me soufflent…
Je vis d’esprit, je suis un esprit…je ne prétends pas, je n’invente pas !!!
Sur cette terre il faut vraiment faire attention aux gens qu’on côtoie…
Cependant ma colère n’est pas folle, et elle ne le sera pas.
Même si j’irais jusqu'au bout tant je n’aurais pas eu réparation…
Si vous voulez détruire le fruit de mon labeur, détruire une ou des parts de moi, alors je finirais par vous détruire…
Je ne suis qu’un esclave, un esclave des Dieux, des ancêtres, on ne s’attaque pas à moi…on ne me lèse pas, on ne me trompe pas, on ne me vole, on ne me méprise pas, on ne me regarde pas de haut…
On a tout à gagner en m'approchant…on a tellement à apprendre…je ne suis qu’un messager, je suis ici avec vous…et je suis là-bas…Sur cette terre il faut vraiment et absolument faire attention aux gens qu’on côtoie…
Alors pour tous ceux-là qui voudraient comprendre ma motivation, une fois de plus et cette fois sous forme d’article, je vous laisse apprécier le message inbox (Facebook) que j'ai envoyé à cette éditrice et qui, m'a valu d'être bloqué et naturellement m'a fait réagir. Au préalable j'avais envoyé un message pour dire combien j'étais frustré de ne pas avoir de réponse, malgré mes multiples interpellations...:
"Nadia Origo bonjour, je ne t'ai pas menacée, ni ne pense en avoir eu l’impression, mais, mes propos n’étaient là que pour exprimer ma frustration vis-à-vis de la Doxa que tu représentes, et que j’estime légitime.5 ans après la publication de Maluce il y a toujours tes annotations qui y figurent...Pour en arriver à cette collaboration, nous avons même fini par nous tutoyer, (ton timbre actuel est un peu trop formel pour moi).
Bref quand je dis que finalement cette expérience avec la Doxa ne fut pas enrichissante, ce n’est sûrement pas sur une saute d’humeur, tu sais de quoi je parle... Ou du moins, vous savez chère Madame Origo de quoi je parle. J’ai passé quatre années au Gabon (dont les deux premières pour des raisons personnelles), tout cela a naturellement coupé nos interactions.Mais en août 2014 je reviens en France pour une période de six mois, (soit deux ans après la sortie de Maluce-2012), en octobre je vous ai eu au téléphone.
Je vous ai également dit combien fut ma belle et grande surprise d’avoir pu voir de mes yeux Maluce au centre commercial Casino Mbolo. Mais également que j’ai dû acheter pratiquement toutes les copies, (j’ai des factures, et même des photos prouvant cela) Non pas que cela ait été fait pour m’en servir, mais plutôt que j’étais euphorique, tellement heureux de voir ce livre à Libreville, avec mes enfants, ma femme (blanche), et dans un magasin où, plus jeune, (en 6ème au collège Besssieux et après les cours) je venais là, pousser le caddie de « blancs » pour gagner quelques sous.
Alors naturellement j’étais fier de le photographier et même moi avec en caisse. Si j’ai dû acheter la majorité des copies, et que je suis même allé à Gabonpresse pour avoir des exemplaires, (je n’ai plus le nom exacte mais ce n’est pas loin de l’université Omar bongo), c’est tout simplement parce que il y avait une erreur dans le livre. Une de vos annotations est passée dans la publication. Et le livre a été diffusé tel quel, violant ainsi son intégrité.
Et je vous l'ai dit en octobre 2014. Vous m’avez encore rassuré, en me disant qu’il ne s’agissait pas d’une grande quantité qui avait été envoyé au Gabon, que c’était un essai avec ce diffuseur, qu’il y avait eu une erreur d’envois, que vous étiez sur le point de changer de diffuseur…etc…je peux si vous le voulez vous donner le jour l’heure à laquelle nous avons eu notre dernier entretien…et même les termes que vous avez employés…
Car je note tout. Et le comble, c’est que tout cela, je vous en avais déjà fait part, de vive voix, par mail, et dès sa publication donc avant mon départ pour le Gabon, lorsque j’ai reçu le nombre d’exemplaires que vous m’avez expédiés sur les premières impressions.
De nos jours, sans y être informé, j’apprends par mon épouse qui voulait offrir mon Roman, que celui-ci n’est plus vendu, ou du moins en stock. Qu’elle a bien été débitée pour une transaction (sur internet), mais sera remboursée pour rupture de stock.J’appelle donc le numéro qui accompagne cette réponse, personne au bout du fil. J'ai appelé sur votre portable, de mon fixe et de mon portable, et à chaque fois j’ai laissé un message, toujours pas de réponse. Je vous ai ensuite contacté via Facebook et là, à ma grande surprise, je me fais vouvoyer, et pour réponse à ma requête, je reçois des formules toutes faites…
Vous savez, mes écrits sont ma propriété, je ne vous apprends rien.
Et je ne permettrais à personne de me contester cela… Mes écrits restent à moi…même si ils sont là pour tous…mais avant tout ils sont à moi… Et ce qui est à moi, je me battrais jusqu’à mon dernier souffle pour le défendre…Il ne sera donné à personne aucun droit sur ma propriété intellectuelle sans mon consentement.
Très chère madame Origo, au risque de me répéter, mais je considère de tout mon être que, ce qui sort de ma tête est à moi et rien qu’à moi. Mes nuits blanches et mes nombreuses lignes recommencées ne sont pas votre propriété. Et à moi, et seulement moi de décider de le partager ou d’arrêter toutes diffusions de ma propriété. J’ai rempli ma part du contrat qui nous lie, j’ai versé les montants que vous m’avez demandés pour la publication de mon ouvrage. Mais en retour, force est de constater combien vous avez manqué à vos devoirs et vos responsabilités, mon Roman Maluce n’a pas été diffusé en respectant son intégrité.
En d’autres termes, il y a du "Nadia Origo" qui y intervient dans son contenu.Nous sommes en France et non en Afrique, ces pratiques sont absolument condamnables sur tout le territoire français. Manquer à ses obligations vis-à-vis d’un artiste en tant que diffuseur, est condamnable et méprisable en société occidentale. Nous n’avons pas besoin d’en arriver là. Il n’y aucunes émotions dans ma démarche, je défends le fruit de mon labeur, cela ne peut être que juste et noble.
Quelles sont les obligations de l'éditeur ?
L’éditeur a l’obligation d’assurer la publication de l’œuvre, soit la fabrication en un certain nombre d’exemplaires de l’œuvre.
L’éditeur a comme obligation l’exploitation permanente et la diffusion commerciale de l’œuvre, conformément aux usages.
L’éditeur est obligé de rémunérer l’auteur par une participation proportionnelle au prix payé par le public, sauf exceptions prévues par le Code de la propriété intellectuelle.
L’éditeur est également obligé de rendre compte de l’exploitation de l’œuvre au moins une fois par an.
Enfin, l’éditeur est tenu de respecter le droit moral de l’auteur (respect de l’intégrité de l’œuvre, droit à la paternité...).
Madame Origo, je vous rappelle encore que nous sommes en territoire français, et je reste tout de même à votre disposition, au cas où bonne conscience viendrait à vous habiter, pour m’arrêter dans cet élan noble qui me traverse, à savoir défendre cette part de moi que j’ai choisi de partager avec le plus grand nombre : mes écrits.
Voyez-vous, je suis donc comme vous, un bantou. Et c’est sans doute cette part bantou, et avec toute sa particularité, qui me fait aussi vous demander naturellement de vous ressaisir, et de régler au mieux et au plus vite ce différent qui n’a pas lieu d’être dans cette belle collaboration qui engage les africains que nous sommes mais surtout et par-dessus tout, les gabonais que nous sommes vous et moi.
Rendez-donc ce Roman de nouveau accessible, mais surtout, enfin publiez-le en respectant sa totale intégritéommencez à rédiger votre post ici. Vous pouvez insérer des photos et des vidéos en cliquant sur les icônes ci-dessus.
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