La DOXA ÉDTION DE NADIA ORIGO : Une Maison D’édition peu recommandable.
- Written & published by Léonce Bert
- 24 août 2017
- 5 min de lecture

À tous ceux et celles traversés par ce noble art qu’est l’écriture, à tous ceux-là qui n’ont qu’un souhait : voir enfin le fruit de le travail récompensé par la réalisation d’un ouvrage, il est véritablement important de comprendre comment marche l’édition et la publication d’un livre. Nombreux sont ceux et celles qui se sont fait prendre à la complexité et aux rouages de la publication. Je n’ai d’ailleurs qu’un seul conseil à donner à tous ceux-là qui veulent véritablement se lancer : ne donner jamais votre manuscrit à ces pseudos éditeurs qui vous demandent une contre partie financière pour éditer votre livre. Il existe de nos jours tellement de plateformes qui accompagnent les auteurs dans l’autoédition et la maitrise de leur carrière, que ces vendeurs de rêves n’ont en vérité plus leur place parmi les défenseurs de la culture.
Mes écrits sont ma propriété !!! Et je ne permettrais à personne de me contester cela… Mes écrits restent à moi…même si ils sont là pour tous…mais avant tout ils sont à moi… Et ce qui est à moi, je me battrais jusqu’à mon dernier souffle pour le défendre…
La DOXA Édition : Voilà une maison d’édition domiciliée en France, dans la région parisienne et tenue par une gabonaise, Nadia Origo. De prime abord cela ne pourrait que susciter fierté et besoin d’encourager pareille initiative. Je suis « écrivain » officiellement depuis 2009, année à laquelle j’ai publié mon premier ouvrage, un essai : Les Cours des Princes de L’Illu Zion.
En 2012, soit trois années après, je me décide enfin de publier mon deuxième ouvrage, en l’occurrence, mon premier roman : Maluce.
Recommandée par une connaissance de confiance qui avait des connections avec la fondatrice de cette maison d’édition, Nadia Origo. Après de nombreux et agréables échanges avec celle-ci, j’accepte enfin de signer un contrat de publication, ou du moins, un contrat d’auteur avec cette maison d’édition pour la publication de ce roman, et cela moyennant ma participation financière à la publication de celui-ci.
Mais une fois mon roman (Maluce) publié, je constate amèrement que celui-ci est publié avec des erreurs de correction, notamment y apparaissent les notations de mon éditeur (trice), c’est à dire cette dernière. Et à ce jour, malgré mes remarques sur ces évidents manquements de sa part, non seulement tous les exemplaires tirés vendus et distribués portent ces erreurs, mais il est en plus impossible de nos jours à mes lecteurs et lectrices de se procurer ce roman.
Je ne vis pas de mes écrits, et tant mieux pour moi, et pourquoi pas, quel plaisir, que celui de recevoir cette reconnaissance aussi grâce à vos ventes. Voilà une maison d’édition, La DOXA Édition, qui vous demande un peu plus de 1000 euros pour participer à la publication de votre livre, et après 5 années de sa sortie, celle-ci ne vous a versé en tout et pour tout que 60 euros. Celle-ci n’est pas capable de tenir ses engagements, notamment de restituer votre œuvre dans son intégralité au moment de sa publication, de permettre en permanence son exploitation et sa diffusion, celle-ci n’est pas capable aussi de vous tenir annuellement au courant de l’exploitation de votre ouvrage et de sa diffusion (je tiens à préciser que tous nos échanges ce sont faits via le téléphone et via mail). Non pas que ce soit ce que j’ai reçu pécuniairement qui m’interpelle, mais mon parcours et les ventes de tous mes autres ouvrages (avant et après) sont un véritable contraste devant pareil constat. Il y a véritablement des questions à se poser. Cet article n’est tout autre que ma seule arme contre cette maison d’édition et Madame Origo, qui fait systématiquement fi de mes multiples interpellations.
Il ne sera donné à personne aucun droit sur ma propriété intellectuelle sans mon consentement. Très chère madame Origo, ce qui sort de ma tête est à moi et rien qu’à moi. Mes nuits blanches et mes nombreuses lignes recommencées ne sont pas votre propriété. Et à moi, et seulement moi de décider de le partager ou d’arrêter toutes diffusions de ma propriété. J’ai rempli ma part du contrat qui nous lie, j’ai versé les montants que vous m’avez demandés pour la publication de mon ouvrage. Mais en retour, force est de constater combien vous avez manqué à vos devoirs et vos responsabilités. Nous sommes en France et non en Afrique, ces pratiques sont absolument condamnables sur tout le territoire français. Vivre sur le dos d’un artiste et manquer à ses obligations en tant que diffuseur, est condamnable et méprisable en société occidentale.
On ne se prétend pas pêcheur…le poisson, ou on le sent au bout de la ligne, ou on ne le sent pas…Quand on est un éditeur, et de surcroit en France, on sait au moins ce qui suit :
• L’éditeur a l’obligation d’assurer la publication de l’œuvre, soit la fabrication en un certain nombre d’exemplaires de l’œuvre.
• L’éditeur a comme obligation l’exploitation permanente et la diffusion commerciale de l’œuvre, conformément aux usages.
• L’éditeur est obligé de rémunérer l’auteur par une participation proportionnelle au prix payé par le public, sauf exceptions prévues par le Code de la propriété intellectuelle.
• L’éditeur est également obligé de rendre compte de l’exploitation de l’œuvre au moins une fois par an.
• Enfin, l’éditeur est tenu de respecter le droit moral de l’auteur (respect de l’intégrité de l’œuvre, droit à la paternité...)
Madame Origo, je vous rappelle encore que nous sommes en territoire français, et je reste tout de même à votre disposition, au cas où bonne conscience viendrait à vous habiter, pour m’arrêter dans cet élan noble qui me traverse, à savoir défendre cette part de moi que j’ai choisi de partager avec le plus grand nombre : mes écrits. Je tiens donc à vous informer et malgré moi, que les moyens ne me faisant pas défaut, d’une part, je m’évertuerais à m’attacher les services d’un avocat digne de sa fonction, et d’autre part, je tiens également à vous informer que : à ce jour une main courante que j’adresserais à la préfecture de ma région de résidence est en cours d’écriture, mais aussi qu’une plainte auprès du procureur de la République pour non respect des clauses du contrat qui nous lie, est également en cours d’écriture. Une copie de ces dernières vous seront naturellement adressées et publiées sur mon blog et mes différentes pages sur les réseaux sociaux. Voyez-vous, je suis donc comme vous, un bantou. Et c’est sans doute cette part bantou, et avec toute sa particularité, qui me fait aussi vous demander naturellement de vous ressaisir, et de régler au mieux et au plus vite ce différent qui n’a pas lieu d’être dans cette belle collaboration qui engage les africains que nous sommes mais surtout et par-dessus tout, les gabonais que nous sommes vous et moi.
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