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Mon message au Gabon.

Je tiens à vous rappeler que je ne fais pas de politique, je n’appartiens pas à un quelconque parti politique, ni n’en ai les ambitions. Je viens en tant que fils du pays, je viens poser ici simplement ma pierre à l’édifice, je viens donner humblement ma Mes frères et mes sœurs du Gabon mes chers compatriotes, dans un post que j’ai partagé avec vous récemment sur ma page personnel Facebook, j’ai souligné l’importance et le devoir que nous avons : Faire entendre nos voix avant de donner nos voix… part de labeur pour un Gabon meilleur.


Je vous ai dis que les jours à venir ne serons surement pas de tout repos, que les nouvelles allaient accélérées, que le drame pointerai à l’horizon. Mes frères et mes sœurs, ouvrons nos yeux, car le feu du malin vient de s’allumer, ses flammes sont prêtes à nous consumer, les canons et tout ce qui déchire la chaire sont arrivés. Ce système n’aura pas de pitié pour nous, pour nos enfants, ni pour nos femmes et pour nos parents. Nous sommes dirigés par des affamés, par des non-rassasiés qui en veulent encore et encore sans jamais se lasser. Ne dit-t-on pas que "Ventre affamé n’a point d’oreilles" ! La milice du diable croyez moi n’entendra pas nos cris, mais elle se réjouira de nous voir mourir.


L’histoire n’est plus un vint mot pour les peuples d’Afrique, nos peuples ne regardent plus passivement leurs dirigeants opprimer, voler et tromper leur nation. L’histoire nous parle à tous, l’histoire nous rappelle, elle nous prévient. Elle nous invite tous à écrire les lignes du livre de nos nations. Nous devons tous donner de nous-mêmes pour la liberté de nos chères patries. Le patriotisme n’a jamais été autant d’actualités.

Nous avons vu nos frères et nos sœurs de la Centrafrique passifs et apeurés pendant 13 ans, opprimés et torturés par un tyran ivre de pouvoir (Jean Bédel Bokassa). L’histoire nous rappelle la révolte de nos frères, elle nous rappelle la chute de l’empereur, mais elle nous prévient aussi : Ne chassez pas le malin pour le remplacer par son cousin ! La Centrafrique n’a pas encore trouvée son chemin. La Centrafrique cherche encore son chemin depuis 36 ans, La Centrafrique ne s’est débarrasser que de l’homme, elle n’a pas coupé les racines de sa souffrance.


L’histoire nous rappelle qu’il eu un Mobutu Sese Seko, le mégalomane ruina son pays, oppressant le peuple de la plus grande et a plus riche des nations de notre Afrique pendant 32 ans. Elle nous rappelle aussi sa fin dramatique. Elle nous prévient qu’après lui, nos frères de la RDC ont chassés le tyran, certes, ils ont même effacés le nom qu’il leur avait donné, mais nos frères n’ont pas tués le mal à sa racine, nos frères et nos sœurs de la RDC crient toujours à la dignité et à la liberté.

La même histoire nous rappelle celle du peuple des braves, ceux là qui ont vu l’Afrique perdre l’un de ses plus grands fils Thomas Sankara. L’assassin et dictateur qui mit fin son rêve, son noble rêve, régna sans partage pendant 27 ans, humiliant son peuple et humiliant tous les enfants d’Afrique. L’histoire nous raconte la chute de Blaise, elle nous informe que les burkinabe n’ont pas seulement chassés l’assassin, mais celui-ci et tous ceux et celles qui ont trahi le Burkina. Elle nous rappelle que lorsqu’un peuple veut sa délivrance, lorsqu’un peuple veut mettre un terme à ses souffrances, il n’a pas d’autres choix que celui de se débarrasser de la mauvaise herbe, de ses racines et de toutes ses ramifications.


L’histoire d’une nation, pour qu’elle radie au-delà de ses frontières, qu’elle devienne un exemple au-delà de ses contrées, nécessite tellement de courage, tellement de lucidité, d’honnêteté et de bravoure. Il va falloir nous regarder nous même, regarder l’autre pour défier le malin, pour chasser les larcins et raser toutes leur bâtisses.

Jeunesse de mon pays, aux fils et aux filles, aux femmes et aux hommes du Gabon vous êtes sans aucun doute ceux et celles par qui la véritable révolution arrivera, vous êtes sans aucun doute ceux et celles par qui le Nouveau Gabon naîtra.


Aux forces armées de mon pays, je vous rappelle votre mission, vous n’avez de camp que le Gabon, vous avez la charge de notre sécurité, vous avez la lourde tâche de la protection de la nation et de tous ses enfants. Car Vous serez tenus comptables de toutes vos actions, je vous demande ici solennellement de rester aux côtés du peuples du Gabon, à côté du peuple gabonais, je vous demande la mesure, je vous demande la sagesse et la stature qui font d’une armée l’allié fidèle de son peuple.


Nul n’a le monopole de l’amour de son pays, mais l’amour pour son pays a le monopole sur toutes les paroles et sur toutes les actions qui font les fondations de la prospérité et la grandeur d’une nation.





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