Lettre ouverte à la France
Je viens parler à la France, je viens parler en français, je vais parler aux Français, au roi de France, celui d’avant et celui de maintenant, je viens certainement parler à celle ou à celui à venir. Très chers… Aux sangs versés pour que tu Sois ! Aux sangs versés pour Toi ! Aux Sangs des tiens et Aux Sangs des miens ! Au Sang de l’Homme et Aux Sangs des hommes ! Mes souffrances sont nées dans ton ventre. Demande à tes anciens, les peaux vieillies et ramollies, mes souffrances sont absolument le fruit de tes entrailles. Demande aussi à tes ancêtres, ils te diront et sans détour que mes souffrances sont nées dans ton ventre. Demande à tes voisins, tes copains larcins, mes souffrances sont nées dans ton ventre. Demande à DE GAULLE et demande à la GAULE, je te dis que mes souffrances sont nées dans ton ventre. Demande aussi Aux anges et à tous les Elfes et demande à ELF, oh Oui ! Mes souffrances sont vraiment nées dans ton ventre.
Je suis les graines de Voulet, je suis les graines de Chanoine, je suis aussi les graines de Foccart, et celles de tous ces anciens tocards. Je ne vais pas tourner et retourner les pages de tes passages. Fouiller dans les méandres de notre rencontre et ressasser tes atrocités. Je Veux ta repentance, je parle de décence et de reconnaissance, je te parle de délivrance et d’excellence.
" ♫♫ Douce Fran…Ce, le pays de ton enfan…Ce, est le pays de mes souffran ...Ces ♫♫"
A vous Mr Sarkozy. J’aurais pu vous appelez « petit Nicholas », car vous êtes incontestablement le pire d’entre tous vos pairs. Vous avez volé la Lybie, vous avez tué Kadhafi et vous avez foutu la merde au Mali. Vous avez léché le cul d’Obama et tant mieux, Obama n’est surement pas de votre trempe, et ne dit-t-on pas que qui fout la merde mange de la merde…
Cher mr sarko l’américain, sarko le mesquin, le petit hongrois arriviste, vous auriez pu entrer dans la cour des Intouchables, celle des Honorables. Hélas, les lumières et les richesses ont eu raison de vous, elles vous ont éloigné très loin de la majesté. Et pour nous bien sûr, tout a empiré, tout a basculé, après 42 ans de Bongo… Vint Bongo… Cette continuité d’obscénités est née dans vos mains ! Vous aurez beau faire le malin, vous touchez et vous grattez le nez, votre si long nez très cher croyez-moi n’a pas de flair. Vous n’avez pas saisi votre destin. Vous n’êtes et ne serez jamais un saint, ni même un simple. Vous resterez pour ma conscience et celles des miens, un petit nain frustré qui voulait trop vite grandir, cher Monsieur, je vais vous faire une confidence, même frustrés, les nains ne grandissent jamais !
Quant à moi, je peux maintenant rendre grâce aux Dieux quels qu’ils soient et où qu’ils soient pour mon Gabon délivré de cécité ! Pour mon GABON éprit de Vérité ! Pour mon GABON vibrant de Liberté !
Mr Hollande, cher Mr Hollande, je vous ai écrit nos maux, dans une missive que je vous ai adressée. Si vous ne l’avez toujours pas reçu, vous pouvez la consulter sur votre page Facebook, encore mieux je vous invite sur mon mur pour la découvrir, et pourquoi pas parler un peu, parler de tout et même de rien. Vous êtes sans aucun doute celui qui a accouché de la rupture, ce désamour du maître à son fidèle servant, qui sied si bien aux destins de servants, aux destins de tous nos dictateurs. Je me suis toujours demandé pourquoi vous ? Comment rupture, vous rumine t’elle ? Serait-ce un sentiment de liberté hors tous vos pairs qui vous anime ? Un sentiment qui défie, toutes les lois et toutes les coutumes ? Un sentiment de liberté qui va s’inscrire dans les mémoires de notre humanité ?
De notre vieux passé, naîtra-t-il un nouveau dessin ? Est-ce une solennelle invitation, nous invitant à faire face au levant ? Devant les Dieux de ce monde, devant les Hommes où qu’ils soient, nous, Toi et Moi prenant les devants, et le Gabon pleurant les mots du soupirant et fredonnant les délices de la félicité, et la France criant le chant des repentants et chantant le cri de la liberté et de la fraternité ? Ou serait-ce l’oppressant peuple de la liberté, le peuple de France qui veut plus de justice au de-là de ses contrées, chez ses colonisés et tous ses administrés ? Ainsi vous n’avez plus le choix, vous ne pouvez plus faire avec les mêmes, "tou’ le monde il a vu, tou’le monde il sait tout, tou’le monde il veut plus. " Virerez-vous les Bongo et remettre des " Nouveaux", pour faire le même sale boulot ?
Que retiendra l’humanité dans dix ans, que retiendra -t-elle dans vingt ans, que retiendra -t-elle dans cent ans, que retiendra-t-elle de l’Histoire de France ? Que retiendra-t-elle de l’Histoire du Gabon ? Que retiendrons-nous de notre Histoire ? Notre Histoire si particulière, je parle de celle de Toi et Moi, celle aux souvenirs amers et aux nombreux sombres mystères. Regarder derrière en ce qui nous concerne sera bien plus lourd pour toi que pour moi, cependant et heureusement, il nous faut aussi regarder devant.
Oui ! Il nous faut maintenant, et sans plus attendre, beaucoup d’attention, de compromissions et de compassion. "Time is our best asset", Le temps est notre meilleur atout. Le temps propre à nos vies, le temps de faire et le temps de ne pas faire. Le temps et… et traîner encore un temps ce poids lourd… Le temps et… et ou en faire un atout. Nous n’avons plus de sueur, nous n’avons plus de peur, nous n’avons même pas de rancœur ni de douleur…
Je regarde mon passé avec sérénité, je proclame mon présent avec ardeur et je réclame mon futur avec force et droiture… Je suis le GABON qui sait d’où vient sa souffrance, Je suis le GABON qui Parle à la France… JE SUIS LE NOUVEAU GABON !
